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portrait de Pascal

Pascal

Philosophie moderne

L'auteur des Pensées est un génie universel, mathématicien, inventeur et théologien, suscitant l'admiration de ses contemporains et de la postérité.
On trouve dans cet ouvrage parmi les plus belles pages de la littérature française, dont le célèbre pari de Pascal.
Animé d'une foi ardente, mais souffrant de graves problèmes de santé, la vie de ce grand esprit fut aussi brève qu'intense.


Commentateurs

couverture du livre

Pascal, Qu’est-ce que la vérité ? Martine Pécharman (dir.)

Quels rapports la pensée de Pascal entretient-elle avec le pyrrhonisme ? Pourquoi Pascal distingue-t-il deux ordres de vérités, la vérité phénoménale et essentielle ? En savoir +

Bibliographie

Voici les livres incontournables si vous souhaitez mieux comprendre la pensée de cet auteur :

Bischoff J.L., Dialectique de la misère et de la grandeur chez Blaise Pascal, l’Harmattan, Paris, 2003
Thirouin L., Le Hasard et les règles : Le Modèle du jeu dans la pensée de Pascal, Vrin, Paris, 1991
Goldmann L., le Dieu caché, Gallimard, Paris, 1976
Bischoff J.L., Conversion et souverain bien chez Blaise Pascal, l’Harmattan, Paris, 2012
Gouhier H., Conversion et apologétique, Vrin, Paris, 2000
Ferreyrolles G., Les Reines du monde : L'Imagination et la coutume chez Pascal, Honoré Champion, Paris, 1995
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Vidéos recommandées

Conférences, colloques, émissions de radio... voici 10 vidéos qui vous aideront à mieux comprendre la pensée de Blaise Pascal.

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Biographie détaillée

Un génie précoce

Blaise Pascal naît à Clermont-Ferrand en 1623. Suite au décès rapide de sa mère, alors qu’il n’a que trois ans, il est élevé par son père, conseiller du Roi en Basse-Auvergne, qui détecte très vite les capacités mentales exceptionnelles de son fils.


Son apprentissage porte sur les mathématiques, le latin et le grec. Dès l’âge de onze ans, Pascal est capable de démontrer la 32ème proposition des Eléments d’Euclide, et à seize ans, il rédige son premier ouvrage de géométrie, l’Essai sur les coniques.

A dix-huit ans, il met au point la première machine à calculer de l’Histoire, la Pascaline. C’est grâce à ses travaux que la presse hydraulique fut également mise au point. Il organise, au sommet du Puy de Dôme, la célèbre expérience des liquides, apportant ainsi la preuve de l’existence de la pression atmosphérique.

Son QI a été évalué à 180, un score supérieur à celui de Newton (160), Mozart (150) ou Darwin (140).

Un fervent chrétien

Pascal vécut successivement à Saint-Etienne, Paris (dès huit ans), Rouen (à seize ans), puis retourne à Paris, où il mène une vie d’homme riche et libre, grâce à l’héritage de son père, ce qui l’amène à être considéré par certains, bien à tort, comme un libertin.

En réalité Pascal, ayant bénéficié d’une solide éducation chrétienne, est animé d’une foi fervente, en particulier après sa lecture d’auteurs jansénistes, en 1646. Il a alors vingt-trois ans, et cette période peut être considérée comme sa première conversion.


Suit alors une période « mondaine », pendant laquelle il se consacre aux sciences et mène grand train, jusqu’en 1654 où il frôle la mort suite à un accident de carrosse, sur le pont de Neuilly.

Il a alors une vision religieuse, une extase qu’il décrit en ces célèbres mots du Mémorial : Feu. Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob, pas des philosophes ni des savants [...] Certitude. Certitude. Sentiment. Joie. Paix.[...] Joie, joie, joie, pleurs de joie. qu’il fait coudre dans son manteau. Il multiplie alors les retraites spirituelles au couvent de Port Royal.

Un philosophe posthume

Dès sa 35ème année, Pascal connaît de sérieux problèmes de santé, en particulier de maux de ventre et de tête, diagnostiqués plus tard comme venant d’une insuffisance rénale chronique et d’une lésion cérébrale, d’origine génétique.

En 1662 il a des convulsions et meurt, à Paris. C’est à ce moment-là qu’on trouve dans ses effets personnels des liasses de feuilles sur lesquelles étaient notées des réflexions, classées dans un ordre provisoire. Elles sont éditées, et l’ouvrage ainsi composé, les Pensées de Pascal, devient rapidement un succès de librairie.


De la même manière, ce n’est qu’un siècle après sa mort qu’un autre ouvrage fondamental de Pascal est publié : De l’esprit géométrique et de l’art de persuader, devenu un classique de la philosophie mathématique.

En fait, d’un point de vue littéraire, les seuls textes parus de son vivant sont les Provinciales, une série de lettres dans lesquelles il défend le jansénisme et critique la casuistique des jésuites. Ces lettres à l’humour subtil et féroce réjouissent le Tout-Paris, et exerceront une profonde influence sur Montesquieu, qui retiendra le procédé pour ses Lettres persanes, ou Rousseau.

Mais ce sont les Pensées qui resteront pour la postérité le chef-d’œuvre de ce génie polyvalent, qui sut être à la fois théologien, mathématicien, physicien, inventeur et philosophe. Elles constituent un classique de la littérature française, et continuent d’exercer une forte influence aussi bien en philosophie qu’en théologie.

Principaux ouvrages

Les Provinciales, Gallimard, Paris, 1987
De l’Esprit géométrique et de l’Art de persuader, GF Flammarion, Paris, 1993
Pensées, GF Flammarion, Paris, 2015
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