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tableau représentant Démocrite

Démocrite

Philosophie antique

La nature n'est faite que d'atomes et de vide : voici le principe fondateur de l'atomisme antique, que Démocrite, dans les pas de son maître Leucippe, va développer...

Quels sont les grands traits de cette doctrine ?


Commentateurs

couverture du livre

Le plaisir et la nécessité Pierre-Marie Morel

Comment la physique atomiste de Démocrite, qui se fonde sur la nécessité, peut-elle être conciliée avec la recherche épicurienne du plaisir ? En savoir +


Pour aller plus loin : analyses et commentaires

Pour découvrir plus en profondeur la pensée de cet auteur, ces ouvrages vous seront utiles :

Salem J., Démocrite : Grains de poussière dans un rayon de soleil, Vrin, Paris, 1996
Motte A., Démocrite d'Abdère: Aux origines de la pensée éthique, Ousia, Bruxelles, 2022
Wismann H., Les avatars du vide : Démocrite et les fondements de l'atomisme, Hermann, Paris, 2010
Morel P-M., Fragments et témoignages : Les atomes, l'âme, le bonheur, Vrin, Paris, 2000
Salem J., Démocrite, Épicure, Lucrèce: La vérité du minuscule, Encre Marine, Paris, 2014

Vidéos recommandées

Conférences, colloques, émissions de radio... voici 4 vidéos qui vous aideront à mieux comprendre la pensée de Démocrite.

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Biographie détaillée

Démocrite naît aux alentours de 460 av. J.-C. à Abdère, une ville antique aujourd’hui disparue.

Il reçoit un enseignement de théologie et d’astronomie, de mages perses qui suivent le roi des Perses Xerxès 1er à Abdère. Mais surtout, il devient le disciple de Leucippe, fondateur de l’atomisme.

Enfin, il reçoit ses derniers enseignements de ses voyages, qui le mènent jusqu’en Egypte, en Perse et en Inde.

On se demande s’il n’a pas rencontré Socrate à Athènes, sans décliner sa véritable identité, en restant anonyme.

D’ailleurs Platon le détestait, la doctrine matérialiste de Démocrite n’étant en rien conciliable avec sa propre théorie des Idées. C’est le seul de ses contemporains qu’il ne cite dans aucun dialogue. Il alla jusqu’à songer à racheter ses ouvrages pour les faire disparaître, mais en fut finalement dissuadé.


A son retour, il est convoqué par le Sénat, car il a dilapidé sa fortune : il lit alors les premières pages de l’ouvrage qu’il vient d’achever, le Grand ordre du monde, et séduisant un public au départ hostile, est considéré dès lors comme un grand sage.

D’un naturel rieur, Démocrite n’est pourtant guère sociable. Il quitta la ville pour penser et travailler plus au calme, loin du tumulte de ses semblables. On oppose traditionnellement le rire de Démocrite au caractère mélancolique d’Héraclite.

Dans sa retraite, il rédige de nombreux traités sur des sujets très divers, scientifiques ou techniques, dont il ne reste que de rares fragments.


Sur la fin de sa vie, il devint aveugle, et se laissa mourir, vers 370 av. J.-C.